Art, Spiritualité et Chamanisme : un Voyage Unique en Haute-Loire

Dominant les Gorges de la Loire, tout près de la Via Ferrata, elle vous accueille sur les hauteurs du pittoresque village de Saint-Jean-Lachalm, au 125 rue du Thérond, 43510

Vous rencontrez un lieu de convergence entre l’art, la spiritualité et le chamanisme. Une expérience unique de découverte du Soi à travers l’univers de la peinture et des mots vous attend !

Clair Ether

Peintre-Poète visionnaire


[1] Einstein, Comment je vois le monde, 1930.


[1] Platon évoque longuement dans Le Timée ce concept de « L’Anima Mundi ».


[1] Bien avant notre lithothérapie, les Égyptiens considéraient les minéraux comme vivants, « dès l’Ancien Empire, on lit dans les Textes des Pyramides que le lapis lazuli « pousse » à l’instar d’une plante. » in Erik Hornung, l’Égypte ésotérique, op. cité, p. 59. Les cristaux possédant métabolisme et mobilité sont en effet considérés par certains comme vivants.

[2] Les recherches universitaires actuelles effectuant un pont entre de multiples terrains, dont celui de la biologie et des sciences cognitives, intensifient la reconnaissance de « l’intelligence des plantes » déjà acquise par les cultures chamaniques. La naissance du chamanisme remonterait à plus de 40 000 ans.

[3] René Lachaud, Les Dieux masqués. Chamanisme dans l’Égypte pharaonique, Éditions Signatura, 2007, p. 22.

[4] Cette maxime est, selon des sources variées, attribuée à différents auteurs (Socrate, Thalès, Chilon de Sparte, Phémonoé, poétesse mythique grecque passant pour la fille d’Apollon). Elle fut inscrite près d’une autre formule : « Rien de trop ». Puisque toutes deux partagent la même nature, ces formules sont reliées à la tradition primordiale des « Sept Sages » issue de la Grèce (-600, -700 av. J.-C.). Elles furent gravées, selon les témoignages, dans le temple dédié Apollon à Delphes où les Grecs venaient écouter les oracles de la Pythie.


[1] René Lachaud, Les Dieux masqués. Chamanisme dans l’Égypte pharaonique, op. cité, p. 24.

[2] L’ «imaginal » est un concept élaboré par la philosophie de l’Islam, après Averroès. Il correspond à un entre deux, un espace subliminal entre le monde matériel et le monde spirituel, le tangible et l’intangible, doué de qualités de résonance et d’intelligence. Voir Topologies de l’imaginal, sous la direction de G. Bertin et L. Guillaud, Éditions du Cosmogone, 2020.

Je sollicite les mondes de l’éther, les mondes de l’invisible lors de rituels chamaniques dans ma yourte, enracinée au milieu du verger, telle une sentinelle éclairée.

Une fois le Lieu nourri de l’intensité élargie des rituels de prières et du Voyage, les vibrations du tambour qui miment celles du ventre de la Terre, il est investi d’une puissance sacrée toute particulière.

En effet, sans l’influence de l’intention humaine, il est possible de mesurer la fréquence du champ énérgétique local d’un lieu sacré ainsi que sa puissance, propice à créer un champ de conscience élargie.

Un tel espace est en mesure de créer les conditions favorables à une expansion de conscience. D’autant que la rondeur de la yourte, comme celle du tambour, ancre naturellement ses formes dans la biologie du corps humain et le corps de la voûte céleste. Ainsi inscrite sur la Terre, la voûte des cieux manifeste les qualités de ses hôtes. Les dieux. Elle retranscrit le visage cosmique de l’univers et à ce titre, bénéficie d’une protection de l’âme-agie !

La canalisation de fréquences plus fines est alors sollicitée. Elle réveille et éveille en nous le chemin vers les choses tues qu’il s’agit d’accueillir dans le creuset de notre Coeur avec humilité, gratitude et bonne veillance. En ce pré-cieux sanctuaire la verticalité d’un vivant silence nous emporte vers les mondes habités de la Présence. En cette chapelle secrète, le multiple domicile des mondes de l’Instant pérenne séjourne et traverse la voie étendue des âges.

Et de cette expert-riance, l’Être reçoit le Don. Un pré-cieux savoir éternellement gravé dans la Pierre. Ce joyau le transforme à jamais. Il manifeste le savoir nécessaire pour mener avec persévérance et sérénité sa vie de chaque jour. Ces deux qualités permettent la convergence de sa destinée vers son berceau étoilé.

Deux chemins forment l’empreinte de ma démarche qui à mes yeux, dansent à l’unisson : la dimension spirituelle et artistique.

Ces voies simples ont une commune racine : la recherche de la connaissance de soi miroitant celle de l’univers.

Aussi, je considère écriture et peinture sous le même sceau de l’Art : une matrice première et universelle portée par la voix des muses, visant à l’accomplissement de chacun, et dont l’ Esprit me transmet lors de mes voyages chamaniques la substance, la couleur, la lumière, l’Information.

Cette connaissance permet l’accès à une autre réalité où le matériel et le spirituel, le tangible et l’éther convergent et s’expriment l’un par l’autre.

Ces mondes ne sont jamais séparés. Seule l’illusion de la matière, voile d’ignorance tissé de doutes et de peurs, cloisonne nos perceptions et nous coupe de nos racines.

Or, l’expérience primordiale du sacré vécue par toutes nos sensations corporelles conduit à un état d’esprit de gratifiante unification qui devrait être pour chacun celui de tout instant.

Le silence en soi et autour de soi permet à la conscience personnelle de reprendre son plein pouvoir. Et l’Etre se rend compte alors de son indéfectible union avec la Conscience cosmique.

En vivant la Présence à Soi, ici et maintenant, le Royaume du Père s’étend sur la Terre et nous révèle la perfection du monde, telle qu’elle Est.

Il s’agit de simplement Etre pour Voir !

Il s’agit de simplement vivre pour Être et Devenir !